Parmi les centaines de régimes amaigrissants dont on entend parler sur le net et malheureusement aussi chez certains pseudo nutritionnistes, pléthore sont mauvais pour la santé : carence vitaminée, excès azoté, insuffisance énergétique, non suivi médical,… Pourtant la première et principale raison de perdre du poids est notre santé, l’obésité ayant des conséquences délétères.
La restriction calorique
Admettons qu’une personne souhaitant maigrir ait un bilan énergétique journalier de 2300 calories. De façon mathématique, il est rationnel de penser que réduire le nombre de calories suffise à perdre des kilos. C’est d’ailleurs sur cette logique qu’un grand nombre de régimes amincissants s’appuie. Or, les besoins de notre organisme ne se calculent pas de cette manière. Parmi la masse calorique absorbée, seule une partie sera utile au fonctionnement de notre corps. Que devient le reste ? Stocké sous forme de graisse. Donc si vous réduisez le nombre de calories sans tenir compte de vos besoins vitaux, votre corps va réagir de façon anarchique : mauvaise élimination des toxiques, malaises, troubles de l’humeur et aucune perte de poids. En outre, si vous mettez votre corps en posture hypocalorique, il pensera que vous êtes en situation de famine et se mettra en mode stockage d’urgence. C’est exactement de cette manière que débute l’effet yo-yo. Donc, même sous forme de jeûne ponctuel, la restriction énergique peut être dangereuse sans un suivi médical et une connaissance approfondie du sujet.
L’abus de protéines
Les régimes hyper-protéinés ont le vent en poupe depuis plusieurs années. Cette méthode doit sa célébrité à une analyse cartésienne du fonctionnement humain :
- l’effet rassasiant des protéines permet une restriction calorique sévère sans ressentir la faim,
- la dose de protéines absorbée compense la perte des muscles,
- la très faible quantité de sucres et de gras autorisée dans ces régimes évite le stockage.
C’est oublié que notre corps existe avant notre vouloir ! Il a ses besoins et ses limites pour fonctionner correctement quelle que soit l’envie que l’on ait de maigrir, de manger ceci ou cela. Le fait même de focaliser son alimentation sur un seul type d’aliments déstabilise déjà ses besoins. Quand, en plus, il s’agit des protéines, le corps ne résiste pas longtemps. La digestion des protéines demande un travail fatiguant : déstructuration, tri, reconstruction et élimination des déchets. Le foie et les reins sont les organes les plus sollicités. Abuser des protéines (notamment animales) provoque irrémédiablement un affaiblissement des fonctions rénales et hépatiques.
La guerre aux matières grasses
Un grand nombre de régimes recommande de réduire l’apport lipidique. Cette attitude est pourtant nuisible à notre santé : les vitamines liposolubles (vit A, E, D et K), les oméga-3 et autres acides gras ne peuvent être absorbés et transportés qu’en présence de molécules graisseuses. Or, elles ont chacune un rôle spécifique au fonctionnement de la machine humaine. Donc, se priver de graisses c’est surtout se carencer gravement.
Un régime amaigrissant n’est pas sans conséquence. L’appel d’une silhouette de mannequin ne doit surtout pas mettre en péril cette mécanique bien huilée qui nous sert d’enveloppe. Si vraiment vous voulez maigrir, optez pour une méthode douce, sans restriction. De plus, n’hésitez pas à effectuer des bilans de contrôle de façon régulière.
salut, fière de passer cette inquiétude. selon vous, suivre un régime hypocalorique est bien autant pour maigrir, perdre du poids. Mais qu’elles en sont les effets secondaires de cet régime sur les paramètres anthropométriques