Le surimi est initialement un produit d’origine japonaise qui permettait de conserver plus longtemps le poisson. Mais aujourd’hui que contient-il réellement ? Est-il gras ? Fait-il grossir ou au contraire est-il bon pour un régime minceur ?
Que contient réellement le surimi ?
Contrairement aux idées reçues, le surimi ne contient pas des déchets de poisson. Il est fait à base de vrai poisson ! Ainsi, les espèces privilégiées de poissons pour fabriquer le surimi sont le colin d’Alaska, la brème et le merlan bleu. Les filets de poissons sont hachés et on y ajoute, entres autres, des blancs d’œuf, de la farine, de l’huile végétale, du sel, de l’extrait de paprika pour la couleur et un arôme de crabe ou autre. Pour choisir le meilleur surimi, penchez-vous sur la liste des ingrédients et privilégiez les produits contenant le plus de chair de poisson. La plupart contiennent entre 30 et 40 % de chair de poisson.
Le surimi est-il calorique ?
Avec 110 à 120 kcal pour 100 g (soit 20 kcal pour un bâtonnet), le surimi apporte grosso modo autant de calories qu’un poisson maigre. En ce sens, on peut dire qu’il s’agit d’un aliment minceur riche en protéines (que l’on trouve à la fois dans le poisson et dans le blanc d’œuf) et pauvre en graisses (environ 2 g de lipides pour 100 g) et en sucres (environ 7 g de glucides pour 100 g). Surimi et régime font donc la paire.
En revanche, il est important de se pencher sur la qualité des matières grasses. Elle dépend du type d’huile utilisée lors de la fabrication. Privilégiez les surimis utilisant de l’huile de colza qui est naturellement riche en oméga 3. A noter que la seule mention « huile végétale » signifie généralement qu’il s’agit d’huile de palme, riche en acides gras saturés dont la consommation est à limiter.
Attention au surimi pendant la grossesse ou pour les personnes souffrant d’hypertension !
La consommation de surimi est déconseillée pour les femmes enceintes car il est susceptible d’abriter la listeria (pouvant provoquer des fausses couches) au même titre que les fruits de mer ou les poissons crus.Par ailleurs, le surimi étant très riche en sodium (500 mg de sel pour 100 g de surimi), il est à éviter lorsque l’on est hypertendu ou lorsque l’on est contraint de suivre un régime pauvre en sel.
Comment le consommer ?
A l’apéritif, dans une salade composée ou encore en grignotage léger, le surimi peut être une alternative à d’autres aliments plus gras. Facile à utiliser en cuisine, il pourra aussi faire l’objet de nombreuses recettes diététiques. Mais attention à ne pas tomber dans le piège des sauces telles que la mayonnaise qui pourraient l’accompagner et ainsi annuler son avantage hypocalorique.