Beaucoup d’hommes et de femmes trouvent leur bonheur en suivant un régime hypocalorique, qui s’avère très prisé par les jeunes mères désirant combattre le surpoids de la grossesse.
Mais éliminer des calories avec un rééquilibrage alimentaire et en manger moins que ce dont le corps a besoin présente aussi bien des points forts que des points faibles.
Cela demande notamment un suivi méticuleux pour ne pas connaître de carences importantes. Voyons donc plus en détails le principe d’un régime hypocalorique avec ses avantages et ses inconvénients…
Rappel du principe du régime hypocalorique
Désigné à tort comme une restriction calorique, le régime hypocalorique consiste seulement à consommer moins de calories qu’il n’en est dépensées. Les apports alimentaires sont donc diminués en quantité par rapport aux activités journalières.
Si la personne pratique des exercices physiques, les résultats seront encore plus visibles. Le régime hypocalorique n’est donc pas restrictif car la personne peut manger tous les aliments qu’elle souhaite, en veillant à avoir des proportions raisonnables.
Elle doit ainsi juste réduire le nombre de plats ou la taille des portions ou choisir des aliments diététiquement légers, cuisinés avec peu de gras.
Les méthodes hypocaloriques sont plutôt nombreuses sur le marché et les plus connues sont Weight Watchers, Montignac, Jenny Craig, Citron Détox, Natman ou la chrononutrition. Mais la plus répandue et la plus médiatisée reste le régime Pierre Dukan avec ses recettes et menus hypocaloriques et brûle graisses.
Ses avantages
Le régime hypocalorique est très simple à suivre et s’avère efficace très rapidement.Le caractère non restrictif de cette méthode est un atout majeur car elle ne requiert quasiment aucun changement dans l’alimentation et cela plaît forcément à tout le monde.
De plus, elle est compatible avec toutes les personnes, quelle que soit son indice de masse corporelle (IMC), même si elle reste tout de même déconseillée aux enfants, adolescents et personnes âgées à cause d’éventuels effets secondaires. La seule attention qu’elle demande est le calcul quotidien de la quantité calorique.
Par ailleurs, ce régime hypocalorique a un impact positif sur la longévité de ses pratiquants. Pour preuve, il suffit de regarder le grand nombre de centenaires japonais sur l’île d’Okinawa qui consomment beaucoup de légumes et de fruits de mer peu caloriques.
Mais encore le régime hypocalorique agit favorablement contre le cancer (en empêchant de nourrir les cellules cancéreuses), contre les maladies cardiovasculaires également et il aide les diabétiques à soigner leur maladie.
Et il stimule la mémoire, ce qui peut être intéressant chez les personnes âgées à condition de le pratiquer sous suivi médical.
Ses inconvénients
En dépit de tous ces points forts, le régime hypocalorique peut avoir des conséquences néfastes sur les personnes ayant un IMC normal, tels que des problèmes cardiovasculaires, au niveau du foie et rénaux, et la reprise de kilos supplémentaires (effet yoyo).
Perdre puis reprendre davantage de kilos est en effet l’effet indésirable le plus rencontré lors d’un régime hypocalorique. Le métabolisme de base baisse lors de l’application de la méthode et le poids reprend dès l’arrêt ou au moindre écart.
Comme le cerveau a déjà enregistré la faim et la satiété, toute modification inhabituelle impacte négativement la réaction du corps qui économise toujours et accumule donc la graisse et pas les muscles.
De plus, cette méthode est tout de même frustrante et affamante car elle demande d’éviter sur la durée tous les aliments très caloriques et appréciés comme les gâteaux, la charcuterie, les fritures, les viennoiseries, les fromages etc.
Ces privations peuvent entraîner chez certaines personnes des troubles du comportement alimentaire, de la culpabilité et un impact négatif sur l’entourage (avec le stress et la fatigue qui leurs sont liés).
Et au final, l’organisme perd la masse musculaire suite à ce type de régime et re grossit ensuite avec une réserve graisseuse stockée comme énergie excédentaire.
Par ailleurs, les diététiciennes conseillent de ne pas consommer moins de 1200 calories par jour pour ne pas dégrader son état de santé.
Manger moins que ce minimum pourrait en effet ralentir trop le métabolisme et entraver la perte de poids. Cela pourrait aussi provoquer un manque de glucose, faire entrer l’organisme en mode famine, faire perdre des muscles (y compris ceux des poumons et du cœur) et faire manquer d’électrolytes (magnésium, calcium, sodium…), ce qui aurait un mauvais impact sur le rythme cardiaque et la fonction cérébrale.
En conclusion, les régimes hypocaloriques n’apportent pas toutes les garanties d’un amaigrissement sans risque et peuvent engendrer d’importants déséquilibres alimentaires. Selon l’avis des nutritionnistes, il serait judicieux de prendre à long terme des compléments alimentaires bio pour favoriser le transit intestinal, et une fois le poids désiré obtenu, de procéder très progressivement à l’augmentation du quota calorique pour ne pas reprendre de poids.
Cela passe évidemment aussi par le respect de bonnes habitudes alimentaires et une augmentation de l’activité physique.