Le rôle des féculents est souvent discuté quand on veut perdre du poids. Tandis que certains régimes prônent d’en consommer le moins possible, d’autres revendiquent leur importance pour leur effet rassasiant. Riz, pâtes, pommes de terre, semoule ou encore blé, pas toujours facile de savoir s’il faut les inclure dans nos assiettes ou s’il vaut mieux les laisser au placard. Selon une étude américaine publiée dans le très sérieux Journal of the American College of Nutrition en octobre 2014, manger ou non des pommes de terre n’aurait aucun impact notable sur la perte de poids.
La méthodologie de l’étude
Cette étude a été réalisée sur un panel de 90 personnes, ayant toutes un Indice de Masse Corporelle (IMC) supérieur à 30, c’est-à-dire souffrant d’obésité, modérée, sévère ou morbide. Trois équipes ont été constituées et ont du manger des menus différents sur une durée de douze semaines. La première a dû consommer régulièrement des aliments à l’indice glycémique fort tandis que le second devait manger une nourriture à l’indice glycémique bas. Le troisième, quant à lui, était laissé libre de la composition de ses menus. Second impératif à respecter, chaque groupe devait inclure quatre à sept portions de pommes de terre dans leurs menus. Dernier critère, tous les groupes consommaient le même nombre de calories par jour.
Un résultat qui fait réfléchir
Au bout de trois mois, quand chaque personne est montée sur la balance, les médecins ont pu constater que les trois équipes avaient perdu exactement le même poids. Ceci pousserait donc à penser que la qualité des aliments et leur indice glycémique n’a joué aucun rôle et que c’est bien l’apport énergétique qui influe sur la perte ou la prise de poids. Ainsi, les médecins concluent leur étude en expliquant qu’il est peu utile de supprimer certains aliments de sa liste de course, ce qui compte véritablement est de contrôler et de réduire sensiblement son apport calorique.