Mal se nourrir peut se résumer à ne pas consommer suffisamment d’aliments nutritifs ou à se tourner trop fréquemment vers les produits cuisinés du commerce, mais il peut y avoir d’autres causes à la malnutrition.
Des aliments riches et vides
Avec tout le choix de produits alimentaires sains dont nous disposons dans notre société moderne, ce ne devrait pas être un problème de bien s’alimenter. Pourtant, encore trop de gens ne font pas la part belle aux fruits et aux légumes, aux céréales de grains entiers ainsi qu’aux protéines saines. Il est vrai que de consommer, par exemple, un hamburger et des frites peut apporter rapidement une sensation de satiété, mais, en réalité, cet apport de lipides, de protéinesgrasses et de féculents blancs est incomplet sur le plan nutritif. Ce genre de repas peut être occasionnel, mais une galette de bœuf haché maigre, accompagnée d’une pomme de terre au four et d’une bonne portion de salade de légumes variés, conviendrait mieux aux exigences d’une bonne santé et serait beaucoup moins calorique. Si vous craquez pour la pizza, rien ne vous empêche de commander une petite végétarienne de temps en temps, en spécifiant que vous préférez la pâte mince.
D’autres facteurs de malnutrition
Toujours manger sur le pouce (même s’il s’agit d’aliments sains), dans une atmosphère agitée ou encore debout au comptoir, constituent des habitudes de vie qui nuisent à la digestion et à une bonne absorption des nutriments. Autant que possible, prenez le temps de vous asseoir confortablement à chaque repas et de vous détendre dans une atmosphère agréable avant de manger. Évitez de vous servir des rencontres à table pour régler des comptes et discuter de problèmes. Chez certains, une mauvaise combinaison des aliments peut aussi faire partie des facteurs de malnutrition. Idéalement, la moitié de votre assiette doit être garnie de légumes crus ou cuits tandis que l’autre moitié est divisée en deux parties pour les protéines et un peu de féculents (à grains entiers). Les fruits sont plus digestes si on les consomme – surtout quand ils sont crus – 30 minutes avant un repas ou deux heures après. Si votre digestion est capricieuse (brûlures d’estomac, reflux gastrique, gaz), tentez l’expérience de ne pas associer féculents et protéines ainsi que féculents et sucres dans vos repas pendant une semaine. Vous devriez noter une amélioration au bout de quelques jours.
Faut-il nécessairement manger bio ?
Même si une alimentation de source biologique est toujours recommandée par les nutritionnistes, il est tout de même possible de bien se nourrir avec les produits que l’on trouve dans tous les marchés. Il suffit simplement de bien laver les légumes et les fruits avec une eau légèrement citronnée. Aujourd’hui, il n’est plus aussi compliqué de se procurer des viandes sans antibiotiques, hormones et additifs ; le choix est plus réduit et on paiera un peu plus cher, mais le rendement nutritif en vaut la peine. Informez-vous pour savoir s’il existe des agriculteurs biologiques dans votre région, qui acceptent de vendre leurs produits au panier. Non seulement vous profiterez de produits locaux, encore plus frais, mais, dans l’ensemble, c’est plus économique.
De toute manière, changer ses habitudes alimentaires ne se fait pas du jour au lendemain. Dites-vous bien que tout progrès est un pas dans la bonne direction.