Il y eut un temps où le mot « gras » était synonyme de mal absolu. Cette époque est révolue, mais le flou reste grand quand on parle de la complexe nomenclature nutritionnelle du gras « utile » ou « nocif » dans la santé humaine. Passons la liste en revue.
La complexe nomenclature nutritionnelle du gras
Les recherches récentes ont levé quelques idées reçues sur les lipides, à savoir les acides gras saturés et insaturés (eux-mêmes divisés en mono- et poly-insaturés). Il s’avère qu’ils sont tous bons pour la santé, même les fameux acides gras saturés à la si triste réputation. Tout réside dans l’équilibre ou le déséquilibre entre les diverses sources de gras.
D’autre part, c’est le soin qui a été apporté à la culture et à l’élevage qui détermine en grande partie la valeur nutritionnelle de ce que nous mangeons. En gros, les animaux élevés dans de verts pâturages vous fourniront plus de bon gras insaturés, paradoxalement, que des margarines végétales industrielles.
Les aliments riches en acides gras insaturés : omega-3, omega-6 et oméga-9
Les acides gras insaturés participent à la bonne santé des membranes cellulaires. Ils sont particulièrement importants pour ceux qui pratiquent beaucoup la musculation. Cependant, à l’heure actuelle, nous consommons beaucoup trop d’oméga-6 par rapport aux omega 3, et ce n’est pas bon pour la santé.
Les huiles végétales de tournesol, de maïs et de soja contiennent beaucoup d’oméga-6, tandis que celles d’olive, d’arachide et de noix sont riches d’oméga-9 et celle de colza d’oméga-3. Parmi les légumes verts, l’avocat est le plus riche en lipides. C’est une bonne source d’oméga-9.
Les fruits à coques (noix, amandes…) sont de grands pourvoyeurs d’oméga-3, tout comme le chocolat noir. Le beurre de cacao est riche d’acides gras, à la fois saturés et insaturés. Il est un exemple parlant de la complexité des rapports entre les différents gras, tous indispensables à la vie et nécessaires en justes proportions.
Un régime intuitif pour une bonne santé
Un bon équilibre alimentaire est la clé d’une bonne santé. Cela ne signifie pas établir un compte exact de tout ce que vous mangez, en vous affolant au moindre écart entre deux familles d’aliments. Il faut plutôt s’écouter. Si vous vous régalez d’un excellent boudin noir (par ailleurs énorme source de fer), accompagnez-le d’un légume pour alléger son impact en terme de lipides.