Les perturbateurs endocriniens… Un terme vaguement familier pour un grand nombre d’entre nous mais lorsqu’il s’agit de les définir ou d’en évaluer l’impact avéré sur notre santé, tout se complique.
De plus en plus, ils sont mis sur le devant de la scène, sous le coup de bon nombre d’accusations qui s’avèrent finalement fondées.
Outre une incidence reconnue sur l’obésité, les perturbateurs endocriniens sont également l’une des causes du diabète et présentés comme cancérigènes. Qui sont-ils ? Où les rencontre-t-on ? Comment réagir ? Autant de questions légitimes auxquelles nous allons tenter de donner la réponse la plus complète qui soit.
Que dit la commission européenne sur le lien perturbateurs endocriniens et poids ?
Les perturbateurs endocriniens sont donc incriminés dans le développement de plusieurs maladies humaines : problèmes de thyroïde, surpoids et obésité, diabète mais aussi dans la croissance du nombre d’allergies (alimentaires ou non) pour lesquelles les chiffres sont en augmentation constante, le risque de cancer et des ennuis neurologiques puisque ces produits parviennent à atteindre le cerveau.
Face à des rapports scientifiques incontestable, la commission européenne et l’OMS ont pris le temps de créer une définition précise de ce que sont les perturbateurs endocriniens mais son travail va bien entendu bien au-delà. Le but de cette liste est, à terme, de supprimer totalement la présence de ces substances dans le quotidien.
Comment puis-je les éviter ?
Les effets de ces substances sont incontestables, même à petite dose car nous y sommes confrontés en permanence, jour après jour. Dans la nourriture et autres, le mode d’action reste le même. Le fonctionnement du corps est perturbé et tout votre organisme s’affole.
Existe-t’il une solution ? A l’heure actuelle, il est pour ainsi dire impossible de stopper cette exposition. Par contre, vous pouvez grandement la limiter !
Pour commencer, il faut limiter au maximum l’achat de produits sur emballés, surtout lorsqu’il s’agit de poly carbonates. De même, bannissez le plastique de votre micro-ondes.
Dans votre cuisine, remplacez vos ustensiles pour, par exemple, des poêles et casseroles en inox.
Dans la salle de bains, laissez donc vos cosmétiques et maquillage rangés dans un coin le plus souvent possible. Gardez ces produits pour des occasions vraiment spéciales ou bien changez pour des marques vegan qui garantissent l’absence d’ingrédients chimiques ou dangereux.
Attention également aux jouets pour enfants, ainsi qu’aux parfums de synthèse pour l’intérieur. Vient enfin l’épineuse question du soja sur lequel nombre de rapports tirent la sonnette d’alarme mais la question n’est pas encore tranchées car certaines études soulignent son absence de nocivité.
Existe-t-il une liste des perturbateurs endocriniens auxquels je suis exposé(e) ?
Oui. Les principaux étant le bisphénol A qui se retrouve dans un grand nombre de marchandises, notamment dans l’alimentation puisqu’il figure dans la composition des boîtes de conserve.
Juste après, viennent divers plastiques et phtalates. Ces derniers sont particulièrement répandus en cosmétique : dans les crèmes principalement mais aussi dans l’eau démaquillante, le dentifrice, les déodorants.Enfin, et non des moindres, arrivent les pesticides dont on retrouve des traces jusque dans certains aliments bio.
Les perturbateurs endocriniens, c’est quoi ?
Ce sont plusieurs substances chimiques conçues dans un but précis : imiter à la perfection nos hormones naturelles. Le revers de la médaille est que ces mêmes perturbateurs endocriniens bloquent ces mêmes hormones naturelles au sein de notre organisme, déclenchant ainsi très souvent de nombreux problèmes de santé, à commencer par des défaillances au niveau de la thyroïde et une obésité importante.
Le danger des perturbateurs endocriniens est réel mais en vous informant et en changeant quelque peu vos habitudes, vous pouvez assez facilement prendre vos distances vis à vis de ces substances.