La maladie, au sens large, est une altération de la santé qui peut se manifester diversement. Généralement, elle implique des désagréments qui peuvent entrainer l’affaiblissement de certains sens (le goût et l’odorat notamment). Ainsi, quand on est malade, l’on a souvent une perte d’appétit qui, en toute logique, peut occasionner une perte significative de poids, notamment si la maladie se prolonge. Nous vous conseillons dans un premier temps de consulter un médecin. Ce n’est certainement pas la méthode que l’on conseillerait, mais toujours est-il que la maladie fait généralement maigrir. Comment peut-on expliquer ce processus ?
De quel type de maladies s’agit-il ?
En général, quand on parle de maladie, on pense d’abord à une personne alitée, fiévreuse, ayant du mal à se déplacer, voire même inconsciente. Dans un sens, cette conception n’est pas fausse. Il suffit en effet de considérer les maladies courantes comme une grippe, une angine ou encore une gastrite pou s’en convaincre. A travers leurs différents symptômes, ces maladies peuvent être réellement handicapantes et occasionner une perte de poids significative, parfois en seulement quelques jours. Mais l’on peut également souffrir d’un mal plus sournois, lié à son état psychologique : une dépression, un stress permanent ou encore une dépendance à certaines substances. Dans ces cas également, le métabolisme est bouleversé et une perte de poids, étalée sur une plus longue période, peut s’ensuivre.
Tout dépend un peu des symptômes
Lorsque l’on tombe malade, les symptômes courants comme la perte d’appétit, les troubles du sommeil, mais aussi les troubles gastriques, les problèmes de déglutition, la diarrhée, les vomissements, etc. ne sont pas de nature à favoriser une alimentation normale. Et comme vous le savez sûrement déjà, lorsque l’organisme ne reçoit pas la quantité d’énergie qu’il lui faut pour fonctionner normalement, il puise dans ses ressources. Au fur et à mesure que ces ressources s’épuisent, survient un amaigrissement.
Par ailleurs, il faut aussi envisager le fait que les interactions médicamenteuses pendant le traitement d’une maladie sont susceptibles d’altérer le goût et de réduire fortement l’envie de manger. Les antibiotiques et les amphétamines en sont des exemples patents. Dans le même ordre d’idées, la chimiothérapie et la radiothérapie sont des traitements qui peuvent conduire également à un manque d’appétit. Aussi, l’élimination disproportionnée d’eau (au cours d’une diarrhée notamment) justifie, au même titre que les pertes d’appétit, l’amaigrissement du sujet.
Inactivité et perte de poids
Si, comme décrit plus haut, l’organisme puise dans ses réserves lorsqu’il ne reçoit pas l’énergie nécessaire pour son bon fonctionnement, cela veut-il dire que j’ai de fortes chances de ne pas perdre de poids si je reste alité durant mes périodes de maladie et de convalescence ? La réponse n’est pas tout à fait évidente. Et tout dépend un peu de votre métabolisme. En effet, si bien que malade, vous ne perdez pas l’appétit ou n’avez pas de symptômes liés au fonctionnement de votre système digestif (nausées, vomissements, etc.), vous avez toutes les chances de prendre quelques grammes malgré la maladie. A l’inverse, si votre apport énergétique quotidien ne suffit pas à couvrir vos besoins de personne alitée, vous perdrez du poids, tout simplement.
En conclusion
Etre malade peut faire maigrir, et c’est le cas de façon générale. Cependant, il est important de comprendre les origines de cette perte de poids afin de la réguler. En effet, en marge des éventuels avantages que cela pourrait présenter, il ne faut pas oublier qu’un corps malade a besoin d’énergie pour se remettre à fonctionner normalement.