Le végétalisme est basé sur une alimentation excluant totalement la viande, le poisson et tout produit d’origine animale (oeufs, laitages, miel…). Il faut donc entrer dans ce nouveau mode alimentaire en prenant bien garde à rééquilibrer l’ensemble des repas.
Pour cela, de nombreuses alternatives existent afin de remplacer efficacement d’un point de nutritif tous les aliments désormais bannis. Ceci afin d’éviter toutes carences mais qu’en est-il pour les athlètes ? Est-ce adaptable ? La réponse est affirmative, à condition d’ajuster ses apports journaliers en conséquence.
Sport et végétalisme
Il suffit de regarder le nombre d’athlètes de très haut niveau ayant adopté un régime végétalien pour se rendre compte que c’est tout à fait compatible. Bien sûr, un athlète est accompagné au quotidien par un spécialiste en nutrition et un entraîneur informé afin d’atteindre un équilibre parfait.
Pour les autres, c’est aussi possible, à condition de bien connaître ses besoins nutritionnels.
Quelles doivent être mes priorités ?
Le végétalisme a ses propres bienfaits mais il ne faut pas se lancer à l’aveugle. Votre corps a besoin de protéine, notamment si vous faites beaucoup de sport. Vos muscles en ont besoin pour être en bonne santé et rester performants durant l’effort. Bien sûr, la principale source de protéines, c’est la viande. Si on l’exclut, il faut se tourner vers des apports en protéine végétale: céréales, légumineuses, oléagineux, fruits secs, levures, graines germées, soja et spiruline. Après deux ans de végétalisme, il est également conseillé de se supplémenter en B12, plus tôt si vous êtes sportif/ve.
En respectant ces principes de base, notamment en terme d’apport protéique, être végétarien/ne et sportif/ve n’est pas dangereux.
C’est même plutôt bon pour la santé car ce régime alimentaire inclut bien plus que le simple fait d’écarter les produits animaux. Généralement, il conduit la personne vers une alimentation bio, exempte de sucre et de mauvaise graisse. Il s’agit d’un mode de vie healthy adapté à tous, mêmes aux athlètes de tous niveaux.
Précautions à prendre
Si vous êtes déjà végétalien/ne, vous devrez simplement veiller à ajuster vos apports. Si vous l’êtes pas, procédez par étapes car un changement alimentaire tel que celui-ci demande du temps pour que le corps s’adapte. Soyez patient(e), allez-y progressivement et tout se passera au mieux. Dans les premiers temps, une prise de sang annuelle peut être une bonne démarche afin de déceler d’éventuelles carences. Dès que vous aurez pris vos marques, cela sera tout aussi naturel que vos anciennes habitudes !
Le végétalisme peut faire peur à qui est mal ou pas informé mais au final, il reste parfaitement adapté, même aux plus actifs/ves d’entre nous !